Les opérateurs de communications électroniques seront tenus de diffuser, à la population, les messages du Service national d’incendie et de secours

(18.09.2020.)

Afin d’imposer aux opérateurs de communications électroniques l’obligation de diffuser, à la population, les messages du Service national d’incendie et de secours (SNIS), la Saeima a soutenu en lecture finale, jeudi 17 septembre, les amendements à la loi sur les communications électroniques.

Ces amendements prévoient qu’après avoir reçu du SNIS le message sur la catastrophe liée à une menace à la vie humaine, à la santé ou aux biens, ou sur les risques de catastrophes, l’opérateur de communication électronique doit transmettre le plus vite possible, aux usagers de ses réseaux et à ses abonnés, des informations, fournies par le SNIS, sur des mesures à prendre dans telles situations.

Selon les auteurs du projet de loi, les modifications ont été nécessaires dans la mesure où les experts nationaux en épidémiologie et les professionnels de l’Organisation mondiale de la Santé craignent une deuxième vague éventuelle de Covid-19 en automne. En conséquence, il est nécessaire d’améliorer le système d’alerte rapide, assurant la possibilité d’informer, de manière plus efficace, la population sur les mesures à prendre dans une situation de risque potentiel.

En cas de catastrophe ou face à la menace de catastrophe, l’utilisation des solutions avancées pour sensibiliser le public est nécessaire. Étant donné que 98 % de la population utilise les téléphones portables, ceux-ci peuvent servir de solution simple et accessible.

Aujourd’hui, les opérateurs de communications électroniques sont déjà tenus de diffuser des messages informatifs fournis par le ministère des affaires étrangères, concernant les actions éventuelles en cas de menace dans un pays concerné.

 

Service de presse de la Saeima

Svētdien, 1.decembrī