“En aidant l’Ukraine à lutter contre l’agression de la Russie, nous, Européens, sommes unis avec nos alliés, notre soutien est fort et notre résilience est inébranlable. Nous avons montré que nous sommes prêts à investir et à agir pour défendre nos intérêts stratégiques et aider l’Ukraine à restaurer son intégrité territoriale. Nous ne pouvons et ne pourrons pas permettre qu’un défi soit perçu comme trop compliqué, trop lourd ou trop difficile à mettre en œuvre sur le plan politique. Nous devons rappeler que toute décision que nous prenons contribue à l’environnement de sécurité future de l’Europe”, a fait valoir M. Edvards Smiltēns, Président de la Saeima, en ouvrant la réunion de la Commission permanente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), vendredi 25 mai.

Il a indiqué que la Lettonie a pris le relais de la présidence du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe à un moment crucial pour la sécurité européenne et pour l’ordre international fondé sur des règles. “Il ne fait aucun doute que cette guerre est aussi existentielle pour l’Ukraine que pour le reste de l’Europe et pour l’état de droit dans le monde. L’agression de la Russie détruit les principes fondamentaux de l’architecture de sécurité européenne. La Russie tente de détruire l’ordre international fondé sur des règles, de détruire la force du droit dans les relations internationales et tente de la remplacer par le droit à la force”, a-t-il affirmé.

Le Président de la Saeima a souligné qu’en remodelant ensemble l’architecture de la sécurité européenne, nous devions veiller à ce que nous nous appuyons sur la même base, à savoir sur les valeurs et les principes fondamentaux de l’ordre international fondé sur des règles. Pour y parvenir, nous devons démontrer incontestablement et vigoureusement que l’agression de la Russie est condamnée à l’échec et que la justice est pleinement rétablie. Nous devons veiller à ce qu’après la défaite en Ukraine, la Russie n’utilise plus jamais l’agression comme instrument de politique étrangère, a-t-il révélé.

En ce qui concerne les poursuites pour les crimes commis par la Russie, il a noté que le Conseil de l’Europe joue, dans ce cas, un rôle très spécial, disposant des outils précieux - la connaissance, les instruments juridiques et de suivi, lesquels peuvent aider de manière significative à traiter cette question. “La question relative à responsabilité de la Russie sera à l’ordre du jour de la présidence lettone, tout comme elle sera à l’ordre du jour de la Saeima”, a indiqué M. Smiltēns.

La réunion de la Commission permanente de l’APCE à Riga a rassemblé, ces jours-ci, des parlementaires de 46 États membres du Conseil de l’Europe. Les participants à la réunion abordent plusieurs questions d’actualité, notamment, la présidence de la Lettonie du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, les décisions prises lors du Sommet de Reykjavik et la possibilité d’exclure les athlètes russes et bélarusses des Jeux Olympiques.

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Service de presse de la Saeima