Jeudi 21 décembre, la Saeima a adopté la déclaration sur le retour des enfants ukrainiens illégalement déplacés en Russie et en Biélorussie.
Dans leur déclaration, les parlementaires condamnent fermement le déplacement illégal et forcé des enfants ukrainiens vers la Russie et la Biélorussie.
“Il ne s’agit pas seulement de l’enlèvement des enfants. Il s’agit du vol de l’avenir de l’Ukraine”, a affirmé M. Rihards Kols, président de la Commission des affaires étrangères de la Saeima, responsable du projet de décision. “Il est de notre devoir moral de rappeler et d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les enfants ukrainiens enlevés par la Russie et séparés de force de leur famille, de leurs proches et de leur patrie”, a-t-il indiqué. “La guerre d’agression menée par la Russie ne se limite pas à des combats sur le front”, a-t-il signalé. Il s’agit également d’innombrables crimes, violations des droits de l’homme et des violences émotionnelle, physique et psychologique, notamment à l’encontre de chaque enfant ukrainien illégalement déplacé.
Dans leur déclaration, les députés appellent la communauté et les organisations internationales, en particulier le Comité international de la Croix-Rouge et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies sur la violence à l’encontre des enfants, à participer activement à la résolution de ce problème afin que les enfants enlevés à l’Ukraine soient rendus à leurs familles ou à leurs tuteurs légaux le plus rapidement et le plus sûrement possible.
La Saeima soutient l’enquête de la Cour pénale internationale visant à identifier et à traduire en justice ceux qui ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité sur le territoire ukrainien.
Les parlementaires apprécient le travail déjà accompli par de nombreux pays concernant le retour des enfants ukrainiens et soutiennent la coalition internationale en ce qui concerne le rapatriement des enfants ukrainiens illégalement déportés et déplacés de force.
Les députés soutiennent l’idée de l’Ukraine et encouragent la création, dans un pays tiers, d’un centre international qui s’occuperait du retour des enfants ukrainiens déplacés et servirait de point de contact pour les organisations internationales concernées et pour les enfants ukrainiens et leurs parents ou représentants.
La Saeima encourage engagement les autres pays et organisations internationales à s’engager immédiatement dans la solution de ce problème et à adopter des déclarations similaires.
Service de presse de la Saeima