La Présidente de la Saeima au mémorial de Rumbula: la commémoration de l’holocauste et ses recherches, tel est notre engagement politique et moral

(30.11.2021.)
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“La commémoration de l’holocauste et les recherches sur l’holocauste, tel est notre engagement politique et moral. Nous soutenons fermement cet engagement tant au niveau national qu’international. Pour empêcher qu’un tel massacre ne se reproduise, il est nécessaire de connaître et d’analyser les causes de ces terribles tragédies. Nous devons savoir que même dans les situations apparemment désespérées, il est possible de résister, comme le faisaient ceux qui ont sauvé des Juifs en Lettonie”, a fait valoir Mme Ināra Mūrniece, Présidente de la Saeima, lors de la cérémonie commémorative pour les victimes du ghetto de Riga, organisée au mémorial de Rumbula, mardi 30 novembre.  

Elle a énoncé qu’il y avait 80 ans, lorsque l’État letton, qui avait perdu son indépendance, n’était pas en mesure de protéger ses citoyens contre l’arbitraire des pouvoirs étrangers sur son territoire, le régime nazi au pouvoir a entrepris l’un des crimes les plus atroces contre l’humanité.   

“Le massacre des citoyens lettons d’origine juive et des Juifs amenés des autres pays européens a eu lieu ici, à Rumbula. C’est une tragédie du peuple juif, c’était et est toujours la tragédie de la Lettonie”, a fait valoir la Présidente de la Saeima, en honorant ceux qui ont péri dans la forêt de Rumbula et en exprimant de la compassion au peuple juif et aux familles dont les proches sont restés dans les fosses communes. 

“Malheureusement, le XXe siècle était un siècle des catastrophes mondiales causées par l’homme lui-même, le temps de l’obsession par le pouvoir et de l’impunité, qui a entraîné la souffrance de millions de personnes, et, dans cette série de catastrophes, se range la tragédie honteuse de l’holocauste”, a-t-elle signalé.

Mme Mūrniece a noté qu’à la suite de l’indépendance de la Lettonie, il était devenu possible d’examiner le passé de manière impartiale. “Nos historiens et écrivains mettent en lumière cette page de l’histoire dans leurs œuvres scientifiques et littéraires, nos réalisateurs tournent les films sur ce sujet. Nous faisons des recherches, sauvegardons les témoignages et sensibilisons la population aux questions sur les crimes de l’holocauste”, a-t-elle affirmé, en soulignant le rôle des musées dans la reconstitution des événements pendant l’occupation de la Lettonie. 

“Il y a 80 ans, nous n’étions pas en mesure d’empêcher la tragédie du ghetto de Riga. C’est une honte sur la conscience des organisateurs de cette tragédie. Mais nous pouvons ne pas oublier, se souvenir, sensibiliser, faire tout notre possible pour que rien de pareil ne se reproduise”, a noté la Présidente de la Saeima. 

En 1941, dans la forêt de Rumbula, le régime d’occupation nazi a perpétré l’un des plus horribles crimes de l’holocauste en Lettonie: le massacre d’environ 25 000 Juifs. Le meurtre de masse des Juifs à Rumbula est l’une des pages les plus sombres de l’histoire de Lettonie.

 

Communiqué de presse de la Saeima

Pirmdien, 2.decembrī