La Saeima a adopté, mardi 18 août, la communication sur les élections présidentielles biélorusses, exhortant à organiser de nouvelles élections conformément aux normes internationalement reconnues, à garantir, à l’opposition, un accès équitable à tous les médias contrôlés par le gouvernement, et à lui permettre de participer aux élections dans des conditions équitables.
“Les élections présidentielles biélorusses n’étaient pas conformes aux exigences internationales, ainsi qu’aux normes de la démocratie et de la justice internationalement reconnuess; elles n’étaient ni libres, ni équitables. Nous appelons le gouvernement letton et les institutions de l’Union européenne à encourager la société civile biélorusse, notamment, à soutenir financièrement le développement de la société civile et des médias indépendants”, a fait auparavant valoir M. Rihards Kols, président de la Commission des affaires étrangères, responsable de l’avancement du projet de décision.
Il a également révélé que la communication exhortait à assurer des conditions et possibilités équitables à tous les candidats à l’élection présidentielle, de sorte à leur permettre de mettre en place une véritable campagne électorale, ainsi qu’à garantir, dans le cadre de nouvelles élections, la présence d’observateurs internationaux. Par ailleurs, la communication appelle à garantir la représentation des supporteurs de tous les candidats à l’élection, à tous les niveaux des commissions électorales.
Par la présente communication, la Saeima exprime ses préoccupations concernant les répressions et la violence envers les membres de la société civile et les représentants des médias indépendants, avant, au cours et suite aux élections présidentielles en Biélorussie. Elle fait valoir que le droit d’exprimer son opinion, à savoir les élections libres, présente l’une des valeurs fondamentales de la démocratie; de plus, les libertés d’expression et de réunion font partie des droits fondamentaux de l’homme, cependant, les actes actuels des autorités biélorusses violent les droits de l’homme internationalement reconnus et les principes démocratiques.
Selon la communication, le dialogue avec la société civile et des réformes contribueront au développement de la Biélorussie, et aideront à promouvoir les relations de voisinage avec des pays de notre région, ainsi qu’à raviver le partenariat avec l’Union européenne (EU).
Par leur communication, les députés exhortent les autorités biélorusses à cesser immédiatement d’utiliser la force et des poursuites, à liber tous les prisonniers politiques et ceux détenus arbitrairement au cours de ces derniers jours, ainsi qu’à réhabiliter des prisonniers politiques et de les rétablir dans leurs droits. En outre, elles sont appelées à garantir le respect des principes démocratiques, des droits de l’homme et des droits fondamentaux, conformément à la Déclaration universelle des droits de l'homme et aux instruments internationaux et régionaux des droits de l’homme ratifiés par la Biélorussie.
La communication de la Saeima invite le gouvernement biélorusse à ouvrir immédiatement un dialogue avec l’opposition et la société civile de sorte à éviter de nouveaux incidents et mettre en œuvre des changements que les Biélorusses estiment nécessaires et souhaitables.
Elle exhorte le gouvernement letton à soutenir l’imposition, par l’UE, des sanctions à l’encontre des fonctionnaires biélorusses qui sont responsables pour la violation des droits de l’homme et la fraude électorale. Elle invite, le gouvernement letton et les institutions de l’UE à aider, notamment financièrement, la société biélorusse, dans le cadre du développement de la société civile et des médias indépendants.
La communication réaffirme, entre autres, son soutien indéfectible à la souveraineté du pays, à sa prospérité et aux droits fondamentaux en Biélorussie.
Service de presse de la Saeima