Défendant le droit de la société civile à la démocratie, à la liberté d’opinion et d’expression, la Saeima a adopté, jeudi 5 décembre, la déclaration de soutien aux aspirations de la société géorgienne à l’intégration européenne et ses valeurs. Les libertés de réunion pacifique, d’expression et d’association sont les droits fondamentaux sur lesquels reposent les sociétés démocratiques, soulignent les parlementaires dans leur déclaration.
ʺDans une démocratie, toute répression de la société civile par les autorités au pouvoir, d’autant plus avec une force disproportionnée, est catégoriquement inacceptable. Les violences commises par les autorités géorgiennes à l’encontre des citoyens doivent être arrêté immédiatement. Le point de vue doit être défendu pacifiquement, et les désaccords sont censés à être résolus autour de la table ronde, et non avec des matraques et des canons à eau. La communauté internationale doit prendre des mesures fermes à l’encontre de toute personne responsable de l’usage de la force contre la population qui participe aux manifestations soutenant l’orientation pro-euroatlantique du pays. J’appelle les autorités géorgiennes à respecter le choix du peuple en faveur d’un développement démocratique, libre et européen du pays et à agir en conséquence, car c’est ce que la démocratie suppose, que cela plaise ou non à ceux qui sont au pouvoirʺ, fait valoir Mme Ināra Mūrniece, présidente de la Commission des affaires étrangères, responsable de l’avancement du projet de décision au sein de la Saeima.
Dans sa déclaration, la Saeima condamne la réticence des autorités géorgiennes à assurer une enquête transparente en ce qui concerne les irrégularités lors des élections et l’usage de la force, soutenue par les autorités, contre la population sapant ainsi la confiance de la société civile dans les pouvoirs publics.
Les députés appellent à cesser des violences contre les manifestants pacifiques, à libérer des manifestants détenus, à traduire en justice les fonctionnaires responsables pour les actes de violence et à régler les conflits de manière pacifique.
Ils soutiennent, en outre, les sanctions à l’encontre des fonctionnaires et des politiciens géorgiens, responsables pour les violences commises contre les manifestants et appellent l’Union européenne et ses États membres à réagir fermement et de manière unie, en limitant le dialogue à haut niveau et en évaluant les mesures à prendre pour réexaminer les relations avec la Géorgie.
La Saeima soutient le choix du peuple géorgien en faveur de l’intégration euroatlantique et confirme que les portes de l’Union européenne restent ouvertes au pays. De même, dans sa déclaration, la Saeima insiste sur la nécessité de renforcer le soutien au peuple géorgien, dont l’écrasante majorité souhaite l’intégration de son pays à l’Union européenne, en particulier aux représentants de la société civile, aux médias indépendants et à la jeunesse.
Le retour de la Géorgie sur la voie de l’intégration européenne dépend des actions des autorités géorgiennes et du respect des valeurs de l’Union européenne, indique la déclaration.
Service de presse de la Saeima